La neutralité du net, c'est quand on paye la Sacem !

En clair, la neutralité du net qui s'accompagne d'une nécessaire irresponsabilité juridique des intermédiaires techniques vis à vis de ce qu'ils transportent, est conditionnée au paiement par ces mêmes intermédiaires techniques des droits relatifs à ce qu'ils transportent. Implacable, mais complètement faux, et économiquement dangereux.


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Stupide ! Le directeur de Libération veut maintenant faire payer Google.

Pourquoi se moderniser quand on peut faire payer aux autres son immobilisme ? Il y a un an, le directeur de la rédaction de Libération Laurent Joffrin avait demandé que les FAI puissent "ajouter aux factures de leurs abonnés au Web une somme forfaitaire de quelques euros : le coût de l’information gratuite". Il s'agissait selon lui de "rectifier (sic) les flux d’argent actuels au profit des rédactions, qui sont les auxiliaires du bon fonctionnement de la démocratie". Beaucoup avaient analysé cela comme une demande de licence globale pour la presse, mais nous avions expliqué pourquoi ça n'avait en réalité rien à voir avec une licence globale.

Faute d'avoir pu imposer son idée aux autres éditeurs de presse et au gouvernement à l'occasion de la loi Hadopi qu'il avait soutenue, Laurent Joffrin a décidé de surfer sur la vague de la mission Zelnik qui propose de taxer Google. Et le directeur de Libération de rejouer la partition jaunie du méchant Google qui volerait du trafic et donc des ressources publicitaires aux bons journalistes.

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Après l'APRIL, l'UFC-Que Choisir appelle la Commission européenne à respecter le libre.

Les inquiétudes se multiplient suite aux rumeurs de nettoyage de l'agenda numérique de toute mention d'interopérabilité et de standards ouverts. Après l'APRIL il y a quelques jours, c'est au tour de l'UFC-Que Choisir d'appeler la Commission européenne à se conserver ces mentions dans la feuille de route finale.
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Solutions Linux 2010 : le nouveau visage de l'open source

La douzième édition du rendez-vous annuel du logiciel libre vient d'ouvrir ses portes à la Porte de Versailles, à Paris. 160 exposants et partenaires ainsi que 60 associations et experts y seront présents pendant trois jours.

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Oracle représentant majeur de l'open source, Microsoft contributeur à Linux, Novell et Red Hat absents, le visage du libre a bel et bien changé.

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Google s'inquiète du filtrage du Web en France

Les oreilles de la France ont sifflé, jeudi soir, lors de la remise par Reporters sans frontières du prix du Net-Citoyen. David Drummond, vice-président de Google, a glissé dans son discours une pique fort acérée contre le gouvernement de Nicolas Sarkozy.

Après avoir rappelé la situation catastrophique des libertés fondamentales dans certains régimes totalitaires, le haut responsable du géant de l'Internet a dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas.

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Le plugin Hadopi pour Firefox !

J'adore ce truc !
Totalement inutile, mais franchement drôle...
Pour chaque site visité, l'extension va chercher dans une base de données si il est compatible avec la politique de censure de gouvernement. En fonction de la base de donnée, un message d'information, d'erreur ou de mise en garde est affiché.
Pour certains sites l'accès est simplement interdit (pour des raisons qui sont de toutes façons expliquées).
A tout moment vous pouvez désactiver les notification et / ou le blocage.
Une fois le nombre d'avertissement (3) atteint, vous pouvez remettre ce nombre à zéro. Si vous ne le faites pas, l'accès à internet est simplement coupé.

J'adore !!

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Hadopi 2 bientôt patchée suite à la censure du Conseil constitutionnel

Nicolas Sarkozy avait promis d'aller "jusqu’au bout" avec HADOPI, en voilà une nouvelle fois la preuve. Un nouveau texte tente de corriger un bug d’HADOPI 2 qui avait été sanctionné par le Conseil constitutionnel. Une information que vient nous signaler le député Lionel Tardy sur son blog.

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Tout ce qui touche de près ou de loin à la contrefaçon en ligne pourra faire l’objet ainsi d’une procédure expresse où l’ayant droit devrait pouvoir solliciter des dommages-intérêts. « Cette possibilité de statuer sur le civil dans le cadre d'une ordonnance pénale m'apparait être une réforme qui n'est pas anodine. Pourtant, l'étude d'impact ne dit pas un mot sur les impacts potentiels de cette nouveauté » constate Lionel Tardy.

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