Pourquoi se moderniser quand on peut faire payer aux autres son immobilisme ? Il y a un an, le directeur de la rédaction de Libération Laurent Joffrin avait demandé que les FAI puissent "ajouter aux factures de leurs abonnés au Web une somme forfaitaire de quelques euros : le coût de l’information gratuite". Il s'agissait selon lui de "rectifier (sic) les flux d’argent actuels au profit des rédactions, qui sont les auxiliaires du bon fonctionnement de la démocratie". Beaucoup avaient analysé cela comme une demande de licence globale pour la presse, mais nous avions expliqué pourquoi ça n'avait en réalité rien à voir avec une licence globale.

Faute d'avoir pu imposer son idée aux autres éditeurs de presse et au gouvernement à l'occasion de la loi Hadopi qu'il avait soutenue, Laurent Joffrin a décidé de surfer sur la vague de la mission Zelnik qui propose de taxer Google. Et le directeur de Libération de rejouer la partition jaunie du méchant Google qui volerait du trafic et donc des ressources publicitaires aux bons journalistes.

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